Retour au PCF. Par Anne Jollet et Claude Pennetier.

Donc, ce 26 janvier 2021 (voir vidéo ci-après) : un centenaire. XVIIIe congrès de la section française de la SFIO, en décembre 1920, à Tours, dont la majorité opte pour un nouveau nom : section française de l’Internationale communiste, qui deviendra, en 1921, le Parti communiste (PC-SFIC), puis, en 1943, dissoute la IIIe Internationale, le Parti communiste français (PCF). Loin des prises de parti à son sujet et à propos des diverses « lignes » qu’il empruntera, Claude Pennetier s’intéresse au PCF comme corps social, aux aventures de son institution. Ainsi nous instruira-t-il sur son long et complexe travail d’ancrage, nous réservant quelques surprises, et non des moindres : savait-on par exemple que son vivier, à l’origine, ne fut pas la grande industrie, mais la paysannerie ? Ou bien, quant à son encadrement, dont l’importance n’est plus à signaler, sa formation et sa sélection – avec établissement de fiches et scrupuleux suivi –, avait-on assez perçu qu’il s’agirait là de quelque chose qui n’aurait rien à envier à ce qu’on désigne aujourd’hui sous l’appellation de « gestion des ressources humaines », et en bonne et due forme ? Anne Jollet, elle, nous invitera à un envisagement « transversal » de l’objet en question, s’intéressant à cette dimension trop peu considérée : femmes communistes et communisme au féminin. Au reste, si son centième anniversaire donne lieu à spéculations sur son avenir, l’histoire du PC – et conviction renforcée au terme de cette soirée – mérite toujours qu’on s’y arrête et l’étudie.